Un contrat d’assurance auto est signé sur la base d’un montant défini par l’assureur avec le consentement de l’assuré. Toutefois, il peut arriver que le montant mensuel à verser connaisse une augmentation. Cette décision peut être à l’initiative de l’assureur ou peut être liée à une nouvelle disposition légale. Quelle est donc la conduite à tenir dans une situation pareille ? Résilier ou supporter ? Voici quoi faire.
Vérifier si la clause de « révision » est mentionnée dans le contrat d’assurance auto
Lorsqu’un assuré est informé de l augmentation assurance auto, le premier réflexe serait de scruter à nouveau les clauses du contrat. L’objectif est de rechercher s’il est mentionné dans le contrat une clause de révision ou de majoration. Si c’est le cas, l’assureur est en droit de revaloriser la prime d’assurance.
Par contre, si aucune de ces mentions ne figure dans le contrat, l’assuré peut s’opposer à une quelconque augmentation assurance auto. Dans un cas pareil, il s’agit purement d’une violation des clauses contractuelles.
L’assureur est obligé de continuer à pratiquer l’ancien tarif jusqu’à la fin du contrat. Ce n’est qu’à échéance qu’il peut majorer le montant de la cotisation. L’assuré est libre de renouveler ou de s’engager auprès d’une autre compagnie d’assurances.
Vérifier si une nouvelle loi est entrée en vigueur
Si les clauses du contrat n’autorisent pas une majoration en cours de son exécution, il faut s’informer sur les nouvelles dispositions légales prises par les autorités. Pour cause, certaines lois obligent les compagnies d’assurances à augmenter les cotisations mensuelles.
Il ne s’agit plus d’une décision provenant de la compagnie mais d’une mise en conformité de celle-ci vis-à-vis de la loi. Toutefois, cela ne veut dire en aucun cas que l’assuré dot accepter forcément cette augmentation. L’augmentation est une conséquence d’une nouvelle législation dans le secteur des assurances.
Négocier avec l’assureur
Lorsqu’une augmentation prévue dans les clauses survient pendant que le contrat est en cours, il faut :
- éviter de céder à la panique ;
- jouer la carte de la négociation avec l’assureur surtout s’il s’agit de la première année d’exécution du contrat ;
- donner des arguments convaincants à l’assureur pour qu’il reporte l’augmentation sur la deuxième année d’exécution.
Rompre un contrat en cours d’exécution aura pour conséquences le paiement des pénalités. L’idéal serait de donner à l’assureur des garanties fiables pour qu’il cède à votre demande.
Rompre le contrat d’assurance en raison de l’augmentation assurance auto
À l’impossible, nul n’est tenu. Si la majoration de votre assurance auto est difficile à supporter compte tenu de vos finances, il faut tout simplement entamer les démarches pour la résiliation du contrat. C’est la seule solution possible.
Si l’augmentation survient à quelques mois de la fin du contrat, vous pouvez patienter jusqu’au dernier paiement avant de le résilier. Cela vous évite de devoir payer des pénalités. Par contre, s’il reste beaucoup de mois avant l’épilogue du contrat, il faut demander très tôt sa résiliation afin de respecter le délai de préavis.
Rédigez une lettre de demande de résiliation en bonne et due forme dans laquelle vous évoquez les raisons qui justifient votre décision. La lettre doit être envoyée 2 mois à l’avance à l’assureur pour que votre démarche ne souffre d’aucun manquement vis-à-vis de la loi.